Bienvenue sur le guide ultime pour optimiser votre taux de conversion.
Dans ce guide, vous allez apprendre :
Ce que vous allez découvrir est idéal si vous souhaitez vendre plus ou augmenter vos abonnés à votre newsletter.
Ça vous parle ?
Alors vous allez adorer ce nouveau guide.
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Connaissez-vous la différence entre :
Si oui, vous pouvez passer au chapitre 2 sans regret.
Pour les autres, on va voir ça tout de suite.
Une conversion (aussi appelée “transformation”) est une action que vous souhaitez que votre audience accomplisse sur votre site web.
Une conversion est donc un objectif que vous souhaitez atteindre.
Par exemple, si vous êtes un ecommerce, l’objectif de conversion est l’achat de votre produit.
Si vous êtes une entreprise de service, c’est l’envoi d’une demande de contact (ou d’un devis).
Si vous êtes un blogueur, c’est l’abonnement à votre newsletter.
Le taux de conversion, c’est le pourcentage de personnes ayant accompli une action spécifique (la conversion) sur votre site web par rapport au nombre de visiteurs au total.
Par exemple, si 20 visiteurs s’abonnent à votre newsletter et que vous avez 100 visiteurs au total, alors vous avez un taux de conversion de 20% pour l’abonnement à votre newsletter.
Vous entendrez parfois parler de Conversion Rate Optimization (ou l’acronyme “CRO”). Ça veut dire “Optimisation du taux de conversion” en 🇫🇷.
Le CRO (ou l’optimisation du taux de conversion) est la discipline qui vise à optimiser un dispositif marketing pour augmenter le nombre de conversions.
L’objectif du CRO est souvent d’obtenir plus de ventes, plus de demandes de devis et plus d’abonnés à la newsletter.
On résume :
Pour calculer un taux de conversion, il suffit de diviser le nombre d’actions accomplies par le nombre de visiteurs au total, puis de multiplier le tout par 100.
Par exemple, si sur votre ecommerce vous avez obtenu 50 ventes pour 350 visiteurs, alors votre taux de transformation est de 14,28%.
La raison est simple.
Il y a deux manières de doubler vos résultats :
Doubler son trafic (surtout après un certain stade), c’est hardcore.
Par contre, doubler son taux de conversion est beaucoup plus facile.
Parce que si vous n’avez rien optimisé sur votre site web, il y a de grandes chances que la majorité de vos visiteurs quittent votre site sans rien accomplir (ce qui augmente alors votre taux de rebond).
Or, avec quelques techniques simples, il est possible d’avoir de très bons résultats.
Cependant, pour une raison bizarre, les marketeurs ne sont pas encore très au courant de ces techniques.
Et justement, 78% des entreprises ne sont pas satisfaites de leurs taux de conversion.
Mais c’est en train de changer.
L’optimisation du taux de conversion est de plus en plus recherchée chaque année.
Voilà pourquoi je vous conseille de prendre au sérieux l’optimisation de vos taux de conversion dès maintenant.
Excellente question.
Plus sérieusement, il n’y a pas de réponse simple à cette question.
En effet, vos performances sont déterminées par :
Comme vous le voyez, c’est “relatif”.
Voyons ça plus en détail.
Pour le savoir, vous avez deux solutions :
La première, c’est de vous comparer à vos concurrents.
Je ne vous cache pas : ce n’est pas l’idéal.
Parce que vos concurrents n’ont pas forcément le même produit, le même parcours d’achat ou la même manière de présenter les choses… Bref, il faut comparer un chat avec un chat.
La seconde solution, que je vous recommande, c’est de comparer vos résultats à vos anciennes statistiques pour voir si vous faites mieux, ou moins bien…
Mais comment faire quand on n’a aucune référence passée ?
Ou que les chiffres de vos concurrents sont cachés ?
Vous pouvez vous inspirer de moyennes dans votre secteur d’activité.
Par exemple, voici quelques statistiques moyennes desquelles vous inspirer :
Vous souhaitez optimiser votre taux de conversion ?
Bravo.
Voici 6 étapes pour vous aider à débuter.
Allons-y.
La proposition de valeur, autrement dit votre offre, est déterminante dans l’amélioration de votre taux de conversion.
C’est ce qui vous permet de sortir du lot et de toucher votre cible.
Vous savez, c’est l’effet qu’on ressent quand on se dit “Damn, ce truc est fait pour moi”.
Pro tips :
Si vos résultats ne sont pas à la hauteur de vos espérances, c’est probablement que votre offre n’est pas à la hauteur des espérances de vos visiteurs.
Ça semble un peu stupide dit comme ça, mais pourtant c’est grâce à l’amélioration de votre proposition de valeur que vous obtiendrez les meilleurs résultats.
Par exemple, cette étude de Smart Insights a démontré une augmentation de leur taux de conversion de 282% en moyenne, simplement en retravaillant la proposition de valeur.
En bref : optimiser votre taux de conversion, c’est avant tout proposer une offre irrésistible à votre audience.
Votre offre est clairement définie ?
Bien joué.
Maintenant, il faut définir clairement quel est l’objectif que vous souhaitez atteindre.
Pour ça, rien de mieux que l’acronyme SMART.
Rien à voir avec la marque de voiture.
Cet acronyme SMART signifie “Spécifique, Mesurable, Ambitieux, Réaliste et défini dans le Temps”.
Par exemple, un objectif SMART est un objectif présenté comme ceci :
Par exemple :
“Je veux plus d’abonnés à ma newsletter” n’est pas un objectif SMART.
Mais :
“Je veux gagner 300 abonnés à ma newsletter en 3 mois” est un objectif SMART.
Une fois votre objectif posé et votre conversion définie on va chercher à suivre la performance de cette conversion.
En langage marketing on parle de KPI pour “Key Performance Indicator”, autrement dit “Indicateur clé de performance” en 🇫🇷.
Le KPI permet de savoir si vous êtes sur la bonne voie pour atteindre votre objectif.
En gros…
C’est l’information principale que vous souhaitez suivre régulièrement.
Par exemple, si on reprend notre objectif d’obtenir 300 abonnés à notre newsletter en 3 mois, le KPI est :
“Le nombre de nouveaux abonnés par semaine.”
Sachant que vous avez 3 mois (13 semaines) pour obtenir 300 abonnés, vous devriez obtenir au moins 24 abonnés par semaine pour tenir votre objectif.
Pour finir, vous devriez idéalement avoir 1 à 3 KPIs maximum par objectif business. Au-delà, c’est sans doute que vous allez trop dans le détail.
Pro tips :
Pourquoi suivre le KPI par semaines et pas par jours ?
Parce que vous devez obtenir 3,3 abonnés par jours en moyenne pour être dans les clous.
Or, il est probable de subir des fluctuations importantes d’un jour à l’autre. (Par exemple le week-end.) Vous n’aurez donc pas à vous affoler si vous ne remplissez pas votre objectif certains jours, car l’important est que ça soit lissé sur une durée suffisamment longue pour éviter les effets de hasard, mais pas trop longue pour rectifier le tir assez vite.
Vous l’avez compris : il faut adapter vos KPIs à votre propre situation.
On entend par micro-conversion, toute conversion “secondaire” qui intervient avant la conversion principale.
Les micro-conversions sont là pour “accompagner” vos KPIs.
Par exemple :
Autrement dit, ils servent avant tout à donner des pistes quand vos KPIs ne sont pas bons.
Si vous voyez ça comme une enquête policière pour savoir “qui a tué le KPI”, vous avez raison.
Ils doivent donc être intimement liés au KPI principal.
Par exemple, pour l’objectif “obtenir des abonnés à la newsletter”, une micro-conversion cohérente pourrait être le “nombre de visiteurs sur la page du formulaire d’inscription à la newsletter”.
Il y a d’autres données qui pourraient êtres utiles pour analyser vos résultats.
On appelle ça une metric (ou métrique en 🇫🇷).
Les métriques sont des données pertinentes quand on cherche à rentrer dans le détail, mais sinon c’est rarement utile de les suivre régulièrement.
Ça dépend surtout de votre business.
Quelques exemples :
On résume ?
Le tunnel de conversion est une expression pour dire “étapes par lesquelles passe l’utilisateur pour atteindre la conversion finale”.
Par exemple, si vous avez un ecommerce, la conversion finale est l’achat.
Mais avant l’achat, le visiteur a effectué d’autres choses sur le site.
Par exemple, un tunnel probable pour un ecommerce serait :
Mais ça marche aussi si vous êtes une entreprise de services.
Si votre conversion finale est la demande de contact, voici à quoi peut ressembler votre tunnel de conversion :
Le tunnel de conversion est très important à mettre en place, parce qu’il permet d’optimiser les étapes du parcours dans sa globalité.
Mais surtout, ça permet de savoir précisément à quelle étape du tunnel ça coince.
Pour rendre ça plus concret, voyons comment ça marche dans Google Analytics.
Maintenant, il faut installer sur votre site de quoi collecter cette donnée.
Il y a beaucoup d’outils possibles, mais Google Analytics reste une référence.
Pour connaître vos taux de transformation, vous avez besoin d’un objectif et d’enregistrer la conversion dans Google Analytics.
Pour celà il suffit d’aller dans « Objectif » :
Puis de définir un objectif :
Et pour un tunnel de conversion ?
Super simple :
Dans les résultats de Google Analytics, vous aurez alors quelque chose comme ça :
Autre chose super intéressante.
Google Analytics nous montre quels canaux convertissent le mieux (ou le moins bien).
Mais la vraie puissance de Google Analytics est qu’il est capable de segmenter les audiences.
Par exemple, ceux qui utilisent un téléphone pour venir sur votre site :
Si vous souhaitez vous former à Google Analytics, Google propose une formation très bien faite.
Votre offre est désirable.
Vos objectifs sont définis et installés dans Analytics.
Vous avez même mis en place vos tunnels de conversion.
Maintenant, il est temps de voir les stratégies pour optimiser vos conversions.
L’UX Writing est une discipline qui fusionne l’expérience utilisateur (UX) et le copywriting.
Chaque interaction que vous effectuez en ligne implique des mots.
Cependant, les mots peuvent aider ou faire fuir l’utilisateur.
C’est justement le but de l’UX Writing que d’aider l’utilisateur à atteindre l’objectif que vous avez défini – avec les bons mots, aux bons endroits.
Par exemple :
Simplement en écrivant une phrase plus pertinente par rapport à la recherche de l’utilisateur, Google a amélioré sa conversion de 17%.
Mais attention, l’UX Writing peut aussi faire fuir vos visiteurs.
Voici un exemple de “confirm shaming”.
C’est une pratique qui consiste à dénigrer le choix de l’utilisateur en le culpabilisant.
Petit conseil : ne faites pas ça.
Autre exemple de ce qu’il ne faut pas faire.
Voici un wording très confusant.
Dans cette situation, on peut se demander si on va payer tout de suite, ou simplement valider une des étapes du processus de paiement ?
Pour éviter toute erreur, il suffit de faire preuve d’empathie et se mettre à la place de l’utilisateur.
Quand on parle de design et de conversions, immanquablement on doit parler de couleurs.
Et il y a 2 types de couleur :
La couleur d’action est celle qui indique qu’il y a quelque chose à faire sur votre site. Par exemple, cliquer sur un lien, ou un bouton.
La couleur d’accent est là pour guider l’utilisateur, capter son attention et aider à “scanner” en un seul coup d’oeil votre contenu.
Par exemple : la couleur d’action sur mon site est le bleu, tandis que la couleur d’accent est le orange.
À propos, ne vous prenez pas la tête avec la couleur de vos boutons.
Des études ont démontré tout et son contraire.
À mon sens la guerre “bouton rouge vs bouton vert” est un faux débat.
Utilisez simplement des couleurs contrastées (et pas trop moches). Ça sera déjà bien.
CTA signifie “Call To Action” (ou Appel à l’action en 🇫🇷).
C’est un élément qui invite l’utilisateur à faire quelque chose sur votre site.
D’ailleurs, vous êtes en droit de vous demander quel est le design le plus adapté pour un CTA.
Il est temps de trancher.
Vous avez basiquement trois choix :
Mais quelle est la meilleure façon de faire ?
Une étude de Leighton Interactive a fait le test.
Voici les résultats :
À retenir : si vous devez faire un appel à l’action, utilisez un bouton.
Vous avez peut-être déjà entendu que plus un formulaire était court plus il convertissait.
Et c’est vrai : une flopée d’études l’ont démontré.
Autre exemple, cette étude de Marketing Experiment montre un lien entre le coût par lead et le nombre de champs d’un formulaire.
Mais en réalité, ce n’est pas aussi simple.
J’ai été étonné par les dernières découvertes.
La longueur des formulaires est en partie un mythe.
En général oui, il faut réduire le nombre de champs de vos formulaires au maximum, quand c’est possible, mais ça ne fait pas tout.
Ce qui veut dire que l’affirmation “réduire le nombre de champs à tout prix” doit être nuancée.
Pourquoi ?
Parce que la performance dépend surtout d’autres facteurs :
Justement, à propos du design…
La taille du formulaire est une chose.
Le design du formulaire en est une autre.
Et on a vu que pour avoir de bons résultats, il faut que ce que l’on demande à l’utilisateur soit en adéquation avec ses intentions.
À défaut, il faut au moins que ça soit le plus simple à faire possible.
Pour cela, on peut utiliser le modèle de comportement de BJ Fogg’s.
Ce modèle montre plus la motivation de l’utilisateur est grande, plus on peut se permettre de demander des choses compliquées.
Comme on ne peut pas vraiment jouer sur la motivation des gens, on peut en revanche jouer sur la complexité des formulaires, grâce au design.
Pour faire simple, voici la checklist des choses à vérifier :
Pour aller plus loin à propos de cette checklist, si vous lisez l’anglais, vous pouvez voir cet article de UXDesign.cc qui rentre dans le détail de chaque point vu ci-dessus.
Voyons maintenant la suite des optimisations.
Bryan Harris, un blogueur américain a essayé de supprimer la sidebar de son blog.
Son but ?
Voir si un visiteur moins distrait par une sidebar avait plus de chance de convertir.
Il a donc supprimé sa sidebar et a placé son formulaire dans le corps de son contenu.
Résultat : son nombre d’inscriptions à sa newsletter a augmenté de 26%.
Et ce n’est pas un cas isolé.
Brian Dean, un autre blogueur a fait exactement la même observation.
Grâce à un outil, il s’est rendu compte que sa sidebar était complètement ignorée.
Du coup, il l’a supprimé.
Les carrousels avaient bonne réputation en 2010.
Parce que ça donnait l’impression d’un site dynamique, avec plein de contenus.
Sauf qu’en réalité ils sont contre-productifs.
En effet, l’idée derrière un carrousel est de mettre “à parts égales” plusieurs contenus en avant.
En réalité, la première image obtient en moyenne 84% des clics.
Le reste est ignoré…
Bref, je vous recommande vivement de supprimer les carrousels de votre site, si vous en avez.
Car utiliser un carrousel est le meilleur moyen de brouiller votre message.
À la place, si vous avez plusieurs choses à proposer en même temps, vous pouvez par exemple opter pour un design en forme de “cartes”.
Maintenant que nous avons vu comment améliorer votre design, il est temps de vous montrer d’autres stratégies pour augmenter votre taux de conversion.
C’est parti.
Si vous avez lu mon article sur le Nudge Marketing, vous savez qu’il est préférable d’offrir le choix à son visiteur, plutôt que de lui imposer quelque chose.
Sur votre site web, c’est donc une bonne pratique de diriger l’utilisateur en lui laissant le choix de vous découvrir de la manière dont il préfère.
Par exemple, Alex Tech permet à l’utilisateur de choisir ce qu’il veut en fonction de son besoin.
Si l’utilisateur est convaincu, il peut lui proposer un projet.
Sinon, il est dirigé vers son portfolio pour en apprendre un peu plus sur lui.
L’être humain est parfois un peu bizarre.
Il a tendance à tout remettre au lendemain puis paniquer dans l’urgence.
Des exemples ?
Les émeutes pour le Nutella pendant les soldes, les bagarres pour du PQ pendant la crise du Covid, vos collègues de travail qui se réveillent la veille de la deadline…
On appelle ça FOMO pour Fear Of Missing Out, littéralement, la peur de manquer quelque chose en .
L’urgence, c’est (très) fort.
Vous pouvez utiliser l’urgence pour augmenter votre taux de conversion et éviter que “l’humain feignant” en train de lire votre site ne remette la chose à plus tard.
Comment ?
Voici quelques idées :
Le social proof (ou preuve sociale en 🇫🇷) est un biais psychologique qui fait qu’on a tendance à reproduire les actions des autres.
Démontrer son social proof permet donc de prouver que vous n’êtes pas n’importe qui, puisque d’autres personnes utilisent déjà vos services ou vous font confiance.
Si vous êtes un ecommerce, le social proof est identifié par le nombre de commentaires et d’étoiles que vous aurez sur vos produits :
Si vous êtes une entreprise de service, alors c’est plutôt vos références qui comptent :
57% de vos visiteurs quittent votre site si celui-ci met plus de 3 secondes à charger.
C’est pourquoi vous devriez chercher à optimiser la vitesse de votre site si vous souhaitez obtenir plus de conversions.
Voici donc 5 conseils pour optimiser la vitesse de votre site :
Une landing page est une page 100% construite pour maximiser votre taux de conversion.
C’est donc la meilleure façon de convertir l’utilisateur, loin devant toutes les autres solutions.
Pourquoi ?
Parce que contrairement à votre site web, sur lequel il restera toujours des éléments de distraction, une landing page se débarrasse de tout ce qui peut freiner la conversion.
Si ça vous intéresse de voir comment ça fonctionne, j’ai rédigé un guide complet pour créer et optimiser une landing page.
L’A/B testing est une technique qui consiste à mettre en concurrence deux versions d’une page avec le même objectif.
Le but ?
Voir quelle version fonctionne le mieux.
C’est ce que nous l’allons voir dans ce chapitre.
L’A/B testing est la star quand on parle de CRO.
Parce que ça permet de tester des hypothèses pour optimiser ses conversions grâce à des résultats incontestablement chiffrés.
Ce qui veut dire que vous avez un moyen tangible d’affirmer que votre version 2 est meilleure que votre version 1.
Le problème majeur de l’A/B testing est qu’il faut déjà un trafic conséquent.
Par exemple, admettons que l’on teste deux versions d’une même page, pour savoir laquelle apporte le plus de clients.
La page initiale convertit à 5%.
Admettons maintenant que l’on estime que la nouvelle page va convertir à 6%.
À votre avis, combien de visiteurs faut-il pour être sûr à 95% que la nouvelle page est meilleure ?
7 663.
En langage statistique on appelle ça le “Sample Size Calculator”.
Si ça vous intéresse, vous pouvez essayer celui de AB Tasty.
Heureusement, parfois il est possible de faire des tests avec un échantillon plus petit, mais c’est rare.
À retenir : si vous voulez faire de l’A/B testing, il vous faut déjà beaucoup de trafic.
À ce stade, vous vous demandez surement “quoi tester”.
Vous avez raison.
Pour vous aider à trouver la réponse, voici un processus que vous pouvez appliquer.
En anglais, on appelle ça le “Growth Process” (ou “Processus de Croissance” en 🇫🇷).
Le Growth Process est une méthode développée par les experts du Growth Hacking (une discipline inventée aux US récemment pour aider les startups à avoir des résultats explosifs).
C’est notamment cette méthode qui a permis à Uber ou AirBnb de devenir les mastodontes qu’ils sont aujourd’hui.
Ce processus se déroule en 5 étapes :
Voyons ça dans le détail.
Les hypothèses sont les idées que vous avez envie de tester.
À ce stade, ne vous limitez pas. Notez tout, même les idées les plus farfelues.
Ensuite, il faut prioriser les hypothèses.
Normal : toutes n’ont pas le même potentiel. Autrement dit, on fait le tri entre les idées les plus prometteuses et les autres.
Vient ensuite l’étape du test : on lance l’expérience (on appelle ça le “run”).
Puis on analyse les résultats obtenus.
Finalement, on optimise en relançant la boucle ou on abandonne le test si celui-ci n’est pas concluant.
Avec cette méthode, vous saurez toujours quels sont les tests en cours et lesquels sont prioritaires.
Il y en a beaucoup.
Voici quelques bonnes références :
Malheureusement, ces logiciels sont payants. Ceci dit, si vous avez déjà une bonne croissance, l’abonnement vaut largement l’investissement.
Si vous débutez, Google Optimize est une bonne alternative gratuite, surtout si vous utilisez déjà Google Analytics, puisque les deux outils sont liés.
À vous de jouer.
On a vu les bases.
Maintenant il est temps de voir ensemble les stratégies avancées que vous ne connaissez probablement pas.
C’est parti.
Pour avoir un bon taux de conversion, tout est question de contexte.
Quand on fait de la publicité sur Google, on pousse une offre en fonction de l’intention de recherche des gens (avec des mots clés).
Dans l’idéal, vous souhaitez diriger ce trafic vers une landing page.
Problème : votre landing page est la même pour tous vos visiteurs.
(Même si les mots clés de recherche sont différents.)
C’est pour cette raison que Unbounce a fait le test en remplaçant automatiquement le texte sur une landing page en fonction de la recherche des visiteurs.
Résultat ?
+31,4% de taux de conversion.
À retenir : Votre landing page doit être la plus cohérente possible avec votre publicité.
Il y a de grandes chances que vous connaissiez bien les pop-ups.
Souvent, ils sont énervants parce qu’ils sont interruptifs ou à côté de la plaque…
Pour éviter cette impression d’être “hors contexte”, il est possible d’ajouter une étape préliminaire qui pose une question à l’utilisateur.
On appelle ça un 2 steps pop-up (pour pop-up en 2 étapes en 🇫🇷).
Pour faire simple, au lieu de montrer le formulaire directement comme ceci :
On pose une question, puis si la personne répond “oui”, on lui demande son mail :
Les performances sont bien meilleures.
Pourquoi ?
Parce que c’est moins agressif de poser d’abord une question puis de demander l’email de votre visiteur ensuite.
La méthode recommandée par Google pour optimiser ses conversions se base sur 3 choses :
Depuis le début de cet article, nous voyons essentiellement les bonnes pratiques.
Cependant, il reste à comprendre comment analyser les données que l’on collecte.
Voyons cela dans le détail.
La donnée quantitative est une donnée qui peut être mesurée (métrique) et que vous trouverez le plus souvent dans l’outil de statistique de votre site, comme Google Analytics.
L’avantage, c’est que le traitement de ce type de donnée est rapide.
Ce sont des données que vous pouvez facilement comparer.
Par exemple, si votre taux de rebond est de 30% en janvier, mais qu’il est de 15% en février, vous savez que vous avez fait mieux.
Ensuite, vous pouvez aller encore plus loin en utilisant des logiciels plus poussés comme :
La donnée qualitative comprend des informations plus “subtiles” qui ne peuvent pas être mesurées.
Ce type de donnée est plus difficile à traiter.
Cependant, la donnée qualitative a souvent plus de valeur, car elle permet d’aller plus loin dans l’analyse et comprendre profondément ce que souhaitent vos visiteurs.
Pour obtenir de la donnée qualitative, vous pouvez :
Vous pourrez recueillir des verbatims et des informations que vous ne pouvez pas deviner avec vos données quantitatives.
Par exemple, admettons que votre page de paiement ne convertit pas.
Après analyse, rien ne semble poser problème : tout fonctionne.
C’est seulement en interrogeant vos utilisateurs que vous comprenez qu’ils auraient aimé payer par PayPal, or vous ne proposez pas ce moyen de paiement.
Votre tunnel de conversion est une mine d’information.
Mais son plus gros intérêt est d’offrir une vision d’ensemble du parcours utilisateur.
Vous pouvez faire deux choses :
Pour optimiser une partie du tunnel, c’est facile :
Regardez l’étape qui fonctionne le moins bien et menez des expériences pour l’optimiser.
En revanche, isoler une partie du trafic pour analyser son comportement est plus technique.
Pour cela, il faut “segmenter” son audience avec différents critères.
Par exemple :
Si vous êtes suffisamment à l’aise pour vous plonger à ce niveau de détail vous pourrez comprendre d’incroyables choses sur votre audience.
Dans tous les cas, soyez vigilant avec la suroptimisation. Car vous risquez alors de subir l’effet Roberval.
Voyons ça.
Il est tentant de “pousser” vos utilisateurs le plus loin possible dans le tunnel de conversion.
Mais si la personne n’est pas prête à acheter, vous avez beau la pousser aussi loin que possible et booster vos conversions intermédiaires, au final ça ne marche pas.
Concrètement, si on suroptimise une métrique il y a des chances que cela détruise les autres taux de conversion.
En effet, vous avez réussi à “forcer” une conversion. Mais du coup, la conversion suivante a nettement moins de chance de se produire.
Donc l’étape suivante du tunnel voit ses performances baisser.
C’est l’effet Roberval.
Pour éviter ça, je vous recommande de ne jamais forcer un utilisateur qui n’est pas prêt à passer à l’étape suivante du tunnel.
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